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Se libérer de l’anxiété en 3 étapes simples

 
 

Si vous souffrez d’anxiété chronique, développer un état d’esprit plus sain à propos de votre anxiété elle-même est la clé pour vous en libérer.

Dans cet article, je vais vous expliquer 3 changements d’état d’esprit que j’utilise chaque jour en tant que thérapeute énergéticien pour aider les personnes qui viennent à moi à surmonter leur anxiété chronique.
 

Avec de la patience et du dévouement, il est possible de se libérer de l’anxiété chronique. 

 

1. Abordez votre anxiété avec compassion, pas avec agression

 

Voici un fait fondamental de la psychologie humaine que tout le monde devrait savoir : vous n’avez aucun contrôle direct sur vos émotions, mais vous pouvez apprendre à les modérer.

Il n’y a pas de cadran d’anxiété que vous pouvez baisser, pas de bouton de bonheur sur lequel vous pouvez appuyer, pas de levier de tristesse que vous pouvez abaisser. Et si vous n’avez aucun contrôle sur quelque chose, y compris vos émotions, il s’ensuit que vous ne pouvez pas en être responsable.

Si vous luttez contre l’anxiété chronique, une grande partie de cela est la relation que vous avez construite avec votre anxiété au fil du temps.

Lorsque nous nous sentons constamment anxieux, nous avons tendance à interpréter notre anxiété comme une mauvaise chose, quelque chose à éliminer ou à corriger. Et lorsque nous considérons habituellement notre anxiété comme un problème, nous entraînons notre esprit à y répondre comme un problème, c’est-à-dire avec plus d’anxiété. Vous voyez le problème ?

Lorsque vous avez une relation combative avec votre anxiété, vous générez de l’anxiété à propos de l’anxiété. Lorsque vous avez l’habitude de juger votre anxiété comme mauvaise et de vous en vouloir, vous ne faites que renforcer son intensité et prolonger sa durée.

Le moyen de sortir de ce cercle vicieux est l’auto-compassion.

Avoir de la compassion pour votre anxiété signifie reconnaître votre anxiété comme naturelle et fondamentalement acceptable, même si elle est douloureuse, effrayante ou irritante. Cela signifie faire preuve d’empathie envers vous-même et ne pas vous tenir responsable de manière irréaliste de choses sur lesquelles vous n’avez aucun contrôle, y compris des émotions comme l’anxiété. Cela signifie traiter votre propre anxiété comme vous traiteriez un ami souffrant d’anxiété : écoutez, validez, abstenez-vous de tout jugement et offrez votre soutien.

En changeant le regard que vous portez sur votre anxiété, vous changez son intensité et sa légitimité, la place qu’elle occupe dans votre vie. Vous reprenez le contrôle sur ce qui est essentiel pour vous et centrez votre attention non pas sur l’élément « bloquant » mais sur la solution (par. l’acceptation et la confiance) que vous mettrez en place et qui remplacera un situation « apparemment » insurmontable. 

 

2. Ayez la volonté de vous confronter à votre anxiété 

 

Dans ses mémoires créatives Comme par Magie (Big Magic), Liz Gilbert utilise une métaphore instructive pour décrire sa relation avec la peur.

Elle dit que la vie, c’est souvent comme conduire une voiture : vous avez une destination en tête et vous faites de votre mieux pour vous y rendre. C’est peut-être la peur d’échouer à un nouvel entretien d’embauche. C’est peut-être la peur publier un article important ou de parler en public. C’est peut-être le fait d’évoquer que vous n’êtes pas satisfait de votre vie sexuelle avec votre conjoint.

Dans tous les cas, alors que nous roulons sur la route de la vie, le monstre anxieux peut surgir et demander à prendre le contrôle de notre voiture. Et instinctivement, nous avons tendance à traiter le monstre anxieux de l’une des deux manières suivantes :

a) nous nous retirons docilement et laissons le monstre anxieux conduire à notre place, une attitude d’effacement renforçant le processus lié à l’augmentation de l’inquiétude et de l’anxiété.

b) la deuxième réaction, la plus courante, est d’essayer de jeter le monstre anxieux par la fenêtre et de s’en débarrasser. Nous buvons un tranquillisant, nous nous disputons sur le caractère irrationnel de notre peur, nous nous distrayons avec de la musique ou un appel téléphonique avec un ami, etc.

Le problème avec la première réaction est évident : à moins que vous ne soyez poursuivi par un ours ou une autre situation de vie ou de mort, vous ne voulez pas faire face, voir l’anxiété quand elle se présente au volant de votre voiture.

Le problème avec la deuxième approche – essayer d’éliminer l’anxiété ou de vous en distraire – c’est que vous finissez généralement par détruire votre voiture (votre vie) alors que vous essayez de jeter le monstre anxieux par la fenêtre…

En d’autres termes, les conséquences négatives de la résistance à votre anxiété finissent par vous coûter encore plus cher que l’anxiété initiale.

En d’autres termes, si vous voulez être libéré de l’anxiété, vous devez être prêts à la regarder en face et dialoguer avec elle !

Liz Gilbert poursuit en décrivant comment elle a finalement appris à gérer sa peur en adoptant une nouvelle approche envers le monstre anxieux. Elle s’est rendu compte qu’il y avait une troisième option en plus de céder le contrôle ou d’essayer de le jeter par la fenêtre : elle pouvait accepter sa peur de venir faire le trajet mais insister pour qu’elle reste sur le siège arrière.

En d’autres termes, plutôt que de céder passivement à son anxiété et de la laisser prendre le dessus, ou d’essayer agressivement de la combattre ou de la résoudre, elle a appris que si elle reconnaissait et validait ses peurs, puis leur fixait des limites saines, elle pourrait poursuivre sa vie et son travail malgré son anxiété.

Lorsque nous validons notre anxiété avec de l’auto-compassion, puis lui donnons la permission de nous accompagner (de préférence sur le siège arrière, ou mieux encore, sur le chemin du retour), nous entraînons notre esprit à cesser d’avoir peur de l’anxiété.

Lorsque nous cessons de résister à la douleur et à l’inconfort de l’anxiété temporaire, lorsque nous acceptons que fuir ou ignorer n’est pas la solution à notre problème, et bien nous nous libérons de la souffrance de l’anxiété chronique.

La prochaine fois que votre anxiété pointe le bout de son nez, reconnaissez-la et accueillez-la en conscience avec la volonté de mieux la cerner et de la remettre à sa place, sur le siège arrière de votre voiture. C’est le seul moyen de réduire définitivement sa puissance et sa présence dans votre vie. 

 

3. Assumez l’entière responsabilité de votre habitude à vous inquiéter outre mesure 

 

Les deux premiers états d’esprit – l’auto-compassion et la volonté – concernent les dangers de se juger et d’essayer de contrôler quelque chose sur laquelle vous n’avez pas réellement de contrôle direct, l’émotion de l’anxiété, mais la possibilité de modérer à terme.

Il y a une approche tout aussi dangereuse à ne pas assumer la responsabilité de quelque chose sur laquelle vous avez le contrôle, aussi difficile que cela puisse paraître : l’inquiétude.

L’inquiétude est l’habitude mentale qui perpétue et renforce le processus d’anxiété. Cela prend généralement la forme d’un discours intérieur axé sur l’avenir qui imagine des menaces potentielles et des résultats négatifs sur l’avenir. 

L’inquiétude est une voie tentante parce qu’elle ressemble beaucoup à la résolution de problèmes – une habitude mentale utile et simple que nous utilisons tous de manière inconsciente pour faire face à des situations soient disantes « rationnelles ».

La seule différence entre la résolution de problèmes et l’inquiétude est que l’inquiétude n’est pas vraiment utile et, généralement, ne fait qu’empirer les choses.

L’inquiétude, c’est quand nous essayons de résoudre un problème qui n’en n’est pas vraiment un ou que nous ne pouvons pas résoudre dans l’instant (comme par exemple, le faire disparaître d’un revers de la main pour obtenir le résultat souhaité sans devoir passer par la phase de confrontation).

Quelle que soit la cause initiale, la plupart de notre anxiété chronique est perpétuée et renforcée par notre habitude (notre programme inconscient) à vouloir nous inquiéter légitiment (pour de mauvaises raisons). 

 

Comment moins s’inquiéter 

 

La réponse simple mais extrêmement difficile est de renforcer votre muscle « attentionnel ». Lorsque votre esprit veut s’inquiéter et penser à toutes les choses terribles qui pourraient se produire dans le futur, la seule issue est de rediriger votre attention sur autre chose et de la maintenir là où vous souhaiter aller. Une méthode conceptuellement simple, mais difficile à mettre en pratique.

La plupart d’entre nous sommes habitués à laisser notre attention attirée par n’importe quel stimuli brillant et important qui l’attrape. En conséquence, notre capacité à réguler notre attention – à contrôler ce sur quoi nous choisissons de nous concentrer ou non – s’est atrophiée et est faible.

Une pratique quotidienne de pleine conscience est le meilleur moyen que je connaisse pour renforcer votre muscle attentionnel et améliorer votre capacité à vous détacher des schémas d’inquiétude inutiles.

Bien que vous ne puissiez pas contrôler une pensée initiale qui surgit dans votre esprit et l’émotion qu’elle génère, vous avez toujours le contrôle de votre attention, là où vous choisissez de vous concentrer.

Assumez la responsabilité de vos pouvoirs d’attention et regardez votre habitude d’inquiétude s’estomper.

 
 
 
 
 
 
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